Récits des Choristes...

Sur cette page, les textes divers, trop longs pour le Livre d'or, trouvent leur place : récits de voyages, chroniques d'un concert, idées diverses ... 

 

Histoire d'Orléans (Gérard-Jean décembre 2011)

Le weekend au Mont Beuvray (Gérard-Jean ... 2009)

La chronique du voyage en Allemagne (Gérard-Jean ... 2008)

La viVite de Dijon (et un peu plus) (Gérard-Jean, mars 2008)

La visite prévue de Dijon (Michel, mars 2008)

Les présentations du concert du Cercle Laïque (Gérard-Jean, mars 2008)

L'assemblée Générale de juillet 2007 (Gérard-Jean, juin 2008)

Le voyage à Mâcon - Le bus (Gérard-Jean, juin 2007)

Le concert à Mâcon - Le grand jeu (Gérard-Jean, juin 2007)

Le concert à Ahuy (Gérard-Jean, mai 2007)

 

PRÉAMBULE

Il se trouve que j'avais omis de prendre un carnet avant d'aller à Orléans, mais, que grâce à la bonté de certains choristes que je ne remercierai jamais assez, j'ai pu prendre quelques notes au cours de notre court séjour.
Il se trouve par ailleurs que ces notes ont été prises sur des feuillets épars et que j'ai eu grand soin de les numéroter afin d'en préserver la continuité.
Il se trouve malencontreusement que la pluie a pu endommager ces documents dont j'ai pourtant tenté de sauvegarder l'intégrité.
Il se trouve en outre que j'ai rangé ces feuillets dans la poche latérale gauche de mon pantalon, où je conserve parfois quelques notes à caractère professionnel.
Il se trouve également que j'ai fait une lessive au retour de notre voyage.
Il se trouve par hasard que la poche latérale gauche de mon pantalon a échappé à la fouille minutieuse à laquelle chaque mère de famille responsable se livre avant d'appuyer sur le bouton marche/arrêt de la machine à laver.
Il se trouve par bonheur que mes notes ont été prises au crayon de papier, ce qui a évité que l'encre de mon stylo plume ne souillât irrémédiablement mon blue-jean préféré.
Il se trouve justement que je suis très doué pour la reconstitution des puzzles et que j'ai réussi à reconstituer l'essentielle partie de notre séjour.
Il se trouve hélas que la révélation de La Chose a pu troubler quelque peu ma mémoire quant à la chronologie, et que j'ai été dans l'obligation de recourir à la logique pour enchaîner quelques anecdotes.

Je compte sur chacune et chacun d'entre vous pour bien vouloir me pardonner toute inexactitude quant à la reconstitution des évènements, et sur Michel pour vérifier l'exactitude de mon propos , et vous prie de bien vouloir contacter Éric pour corriger mes éventuelles erreurs de préférence tôt le matin, avant qu'il ne prenne son jus d'orange.

PREMIÈRE PARTIE : AVALLON OU AUXERRE

Résumé du préambule :
Et comment les cloches, elles font les œufs ?

Il y avait une fois un petit vieux et une petite vieille qui n'avaient pas d'enfant. Le vieux s'appelait Charles Sept car il savait compter et la vieille s'appelait Aliénor car sa mère était aliénée et son père tellement à l'ouest qu'il en perdait de nord. Ils habitaient dans un vitrail qui était si exigu qu'ils étaient obligés de s'y rapprocher pour tenir tous deux (Charles et Aliénor, pas les parents d'Aliénor).
Un jour, il advint que le vieux dit à la vieille : 
« J'aimerais bien manger une galette.
_ Je t'en ferai bien une, répondit la vieille mais nous n'avons pas la Chose. 
_ Monte au grenier, balaie le plancher et livre toi à la sorcellerie, répondit le vieux. »
Alors la vieille monta au grenier, où elle balaya le plancher et se livra à la sorcellerie pendant que le vieux retournait à ses moutons.
Elle entreprit alors de sorceler une potion de 72 % de cuivre et de 22% d'étain, sauf si elle voulait faire une cloche marine. Cependant, le vieux, qui s'ennuyait ferme en gardant les moutons, entendit les anges dans nos campagnes entonner un hymne joyeux qui parla dans sa tête et lui dit « Va à Beaujency répudier la vieille. »
Et le vieux écouta la voix et alla à Beaujency. Et Aliénor répudiée en profita pour enfanter deux robustes garçons. Comme l'aîné était robuste, elle le nomma Richard Cœur de Lion et elle nomma le benjamin Jean sans Terre afin qu'il ne salît pas ses pantalons quand il jouait au fouteballe.
De dépit, le vieux enterra alors le moule dans la fosse et, en attendant qu'il refroidît (le moule, pas le vieux), il partit quérir un cheval à Vaucouleurs (le vieux, pas le moule). Or, la route était fort longue et le vieux décida de faire une étape et de s'arrêter à Avallon ou à Auxerre. Or il était fort indécis car Avallon était plus proche, mais Auxerre l'aurait plus avancé en chemin. Il prit donc son diapason à masselot afin de voir ce qui était le plus juste et fit sonner les trois notes de la gamme do ré mi... C'est alors qu'apparut devant lui une ravissante jeune fille de 12 ans qui en eut bientôt 17 et qui lui dit : « Je t'offre ce présent inestimable, car il m'a été donné par le roi que j'ai reconnu entre tous : Frotte cette cloche avec ce pavé des Vosges et tu sauras si la cloche est juste. » Alors, les trois petits cochons apparut et emporta la jeune fille par la cheminée dans une flamme sous la marmite. Or la flamme était si éblouissante qu'on eût cru une lampe à arc et le vieux décida de nommer la jeune fille Jeanne d'Arc en souvenir de ce miracle éblouissant et il se dit que ça devait être une fée tellement elle avait des habits de garçons et qu'elle avait reconnu le roi au milieu de tous les courtisans.
Et il vit que cela était bon.
Alors, le vieux s'arrêta à Auxerre et partit pour Reims et il y trouva un cheval cabré sur une voiture rouge.
C'est alors que les Bourguignons, qui, en ce temps là, étaient très méchants, l'attrapa et l'enferma, dans une geôle fort sombre et même toute noire.
Or il advint qu'une cloche fût tombée dans la geôle et que le vieux trouva un treuil à moufles. Il entendit alors une voix qui lui dit « treuille le treuil et moufle les moufles, et la bobinette cherra et la porte s'ouvrira. » Il treuilla donc le treuil moufla les moufles et la bobinette chut et la porte s'ouvrit et le vieux s'échappa...

Fin de la première partie.

SECONDE PARTIE : METTEZ VOUS PAR DEUX POUR QU'ON VOUS COMPTE.

Résumé de la première partie :
Marie-Hélène a perdu son parapluie.

Alors le vieux chercha la sortie de la cathédrale (car sa geôle était cachée sous la cathédrale, ce que j'ai omis de préciser dans la première partie, mais que chacun aura compris, car il advient que les treuils à moufles ne poussent que dans les cathédrales) et il décida (le vieux, pas le treuil) que s'il se perdait, il se retrouverait au pied de de Jeanne d'Arc car ainsi l'avait dit la fée (voir première partie). Or il advint qu'Aliénor (Alienor, c'est la vieille, mais il faudrait suivre un peu et commencer par la première partie, sinon, on ne va pas s'en sortir) se demandait ou était passé le vieux. C'est alors qu'elle décida de fabriquer un vide en forme de cloche et de le remplir de chocolats et de vanille, ce qui prouve quand même qu'elle avait de drôles d'idées, ce qui n'est pas étonnant quand on connaît un peu ses parents. Or il advint qu'alors qu'elle en était aux deux tiers de la hauteur de la cloche, lui apparût un jeune homme qui lui dit « Je suis Jean-Baptiste Amédée Bollée. » Alors la vieille lui répondit du tac au tac « Et pourquoi on n'est pas anglais ? » et le jeune homme se transforma en une belle jeune fille qui lui dit « En fait, je suis Stéphanie et si je parle et que tu ne m'écoutes pas, ce n'est pas grave car je suis guide et j'ai l'habitude de parler sans qu'on m'écoute. », ce qui rabattit le caquet de la vieille qui décida de se cacher dans la cloche.
Alors Stéphanie appela les sept nains qui se mirent en rang afin que Stéphanie les comptât, or il advint qu'ils fussent neuf car deux belges s'étaient subrepticement immiscés dans le groupe et Stéphanie sortit son cahier magique et tous purent voir qu'elle était fée car la cathédrale était coloriée et elle leur dit « Cette cathédrale a été construite pendant cinq cents ans par cinq générations de Bollée, et il y a des arcs boutants... »
Alors qu'elle prononçait ces mots, le vieux sortit de la cathédrale et à ces mots, il reconnut aussitôt sa bonne fée qu'il appela par ces mots « Je te reconnais, ô ma bonne fée, tu es Jeanne d'Arc boutant les anglais hors de France », et en entendant ces paroles, la vieille, qui écoutait depuis dessous la cloche, sut pourquoi on n'était pas anglais. Et Jeanne s'adressa aux belges par ces mots « Comment vas-tu ... yau de poêle ? » et les belges qui avaient le sens de l'humour surent qu'elle était aussi une Jeanne d'Arc boute en train.

(cet épisode plutôt anecdotique n'est pas indispensable pour la bonne compréhension de l'histoire.)

Fin de la seconde partie

TROISIÈME PARTIE : UNE HEURE DE ROUTE

Résumé de la seconde partie :
Jean-Pierre a trouvé une pochette.

Or il advint que le vieux n'eût toujours pas trouvé la Chose. Alors Stéphanie montra son cahier magique (voir seconde partie) au vieux (voir première partie) et le vieux vit qu'il se lisait comme des mangas et il le lisa attentivement, bien que sa vue fût fort basse car il avait le bourdon.
C'est alors qu'il rencontra Henri Quatre et Louis Quatorze qui portaient un gros tas de pierres. Alors, il leur demanda : « Pardon, Messieurs, pourriez vous me donner quelques pierres pour restaurer la cathédrale, afin que je puisse trouver la Chose ? » Et , comme Henri Quatre et Louis Quatorze avaient bon cœur, il lui cédèrent tout un tas de pierres à condition qu'il fît une rosace en soleil et des tours rondes sur les tours carrées.
Alors le vieux restaura la cathédrale, ce qui fâcha bien Victor Hugo et Marcel Proust, qui avaient fait leur service militaire ensemble et étaient très surfaits. Alors le vieux fit un jubé afin que les animaux n'atteignissent ni Victor Hugo, ni Marcel Proust. Mais de ce jubé il ne subsiste rien car il a été détruit (quand le loup a fait ouf et pouf) sauf une pantoufle de vair.
Le vieux comprit alors qu'il fallait mettre du crottin de cheval dans les moules afin d'éviter que les microbulles se formassent, qui faussasseraient la cloche.
Or il advint que le narrateur se disa qu'il ne s'en sortirait pas avec des imparfaits du subjonctif et qu'il convenait de reprendre la quête de la chose.
Or le vieux était dans la cathédrale et il fallut donc qu'il en sortît. Il erra donc dans la nef jusqu'à l'instant où il rencontra l'évêque Touché et le chanoine Coulé qui jouaient à la bataille navale (dans la nef ...) qui lui conseillèrent d'aller faire un tour en mer pour y pêcher des moules en terre et lui indiquèrent la sortie. Alors le vieux se saisit de la pantoufle de vair et reconnut qu'il lui faudrait l'aller porter à Sandillon, à la salle des mariages de moins de quarante personnes, qui était à plus d'une heure de route et il en conçut un vif dépit.
Or il advint que le vieux s'enveloppa de chanvre et qu'il se mit en route pour Sandillon.

Fin de la troisième partie.

QUATRIÈME PARTIE : EN ATTENDANT LES CLOCHES SOUS LA PLUIE.

Résumé de la troisième partie :
La présidente fait l'appel et Jean-Marie est en retard.

Or il advint que le vieux chanta sur la route tout en quérant la Chose et que la vieille attrapa la tuberculose et décida d'aller faire un tour à Pise car elle avait un penchant pour l'Italie.
Or le vieux rencontra Henri Deux qui portait un tas de briques rouges et son fils François Deux, qui portait un tas de briques noires car il n'avait régné qu'un an. Alors, il leur demanda : « Pardon, Messieurs, pourriez vous me donner quelques briques rouges et noires pour construire un mur rouge à losanges noirs, afin que je puisse trouver la Chose ? » Et , comme Henri Deux et François Deux avaient bon cœur, il lui cédèrent tout un tas de briques rouges et noires afin qu'il fît comme il l'avait dit. Et le vieux construisit un mur de briques à losanges qu'il décora avec des moulages en cire, comme sur les photos.
Or il advint qu'en 1792, il rencontra des révolutionnaires qui portaient des fourches et des piques. Alors il leur demanda : « Pardon, pourriez vous me donner quelques fourches et quelques piques...
_ Ah ça ira ! l'interrompirent les révolutionnaires qui allaient détruisirer le mur et fondirer des cloches pour en faire des canons, va plutôt voir au Jeu de Paume ! »
Et le vieux s'en fut voir la salamandre qui ressemblait à un serpent de jeu de mômes (car il avait l'ouïe fort contrepétée par tous ces évènements) et pour ce faire, il dut emprunter un corridor fort étroit où la pluie tombait à grosses gouttes fort mouillantes. Lors, comme il avait dérobé quelques piques, il se déguisa en porc-épic afin de ne pas se cogner à la voûte des parapluies, qui en certains endroits était fort basse et fort gouttante, et bien lui en prit, car en travers du chemin était suspendue une fort grosse cloche , dont la force de frappe était multipliée par la surface et la vitesse du battant, et qu'il put l'éviter grâce à cet habile stratagème et le vieux en conçut que lorsqu'on rate une cloche, c'est plus souvent une grosse qu'une petite, et il en déduisit que c'était sans doute pour cela que Sarkozy n'était pas venu à l'inauguration. Et il aboutit enfin dans un fort bel hôtel dont les plafonds étaient ornés des armoiries de la Ville et de celle du Val de Loire. Et comme il avait évité la grosse cloche, il décida de le nommer Hôtel Grelot en souvenir de cet épisode et il se nomme encore presque ainsi, ce qui prouve la véracité de l'histoire.
Or il advint que Jeanne se rendit compte qu'elle n'était pas encore apparue dans cet épisode clochesque et qu'elle décida qu'il y avait un trou, et qu'elle en fit par conséquent plusieurs dans la statue, profitant de balles perdues lors du tirage du gros lot et qu'elle en trouait du cerceau comme Jacques, et le vieux se dit qu'il était temps de passer à la cinquième partie avant qu'il n'y ait du grabuge.

Fin de la quatrième partie

CINQUIÈME PARTIE : UN PERROQUET FORT MAL EMBOUCHÉ

Résumé de la cinquième partie :
Delphine et les autres ont chanté dans la cathédrale pendant qu'on attendait pour faire la photo.

Or il advint que les frères Wright apprirent aux cloches à voler et que cent cloches partirent pour Rome dans l'année et que la vieille profita du vol de cloches de retour d'Italie et qu'elle rapporta une galette jusqu'à Paris, et qu'elle voyagea ensuite par les canaux, puis sur la Loire, en toue, en sapine, en fûtreau et en gabarre, puis qu'elle pensa prendre le voile à la Visitation de Nevers avant de choisir la vapeur et d'arriver à bon port.
Lorsqu'elle voulut débarquer, le perroquet Vert-Vert surgit devant elle, flanqué de deux mariniers aux chapeaux noirs à large bord et à la mauvaise réputation. Le perroquet fit alors tinter la cloche, qui était juste depuis 1866, en prononçant ces mots :
_ Holà, la vieille ! C'est la cloche qui fait la note et non la note qui fait la cloche. Que portes-tu avec toi ? Prend garde à ta réponse, car si tu te trompes, le bateau à vapeur te pètera au nez.
_ Je porte mes deux cadeaux, dont celui à trois euros, répondit-elle, ainsi que ma chemise jaune et mon Damart noir pour le cas où l'église ne serait point chauffée ».
_ Porte le cadeau à trois euros à Nicole et tu seras débarquée.
Lors, la vieille porta le cadeau à trois euros à Nicole qui lui rendit vingt cinq centimes car l'étiquette en indiquait le prix de trois euros vingt cinq, et la vieille se garda bien de dire qu'elle avait profité d'un coupon de réduction, et elle fut débarquée à dos d'âne et à dos d'homme, ainsi que son autre cadeau et sa chemise jaune et son Damart, et le bateau à vapeur n'explosa pas et on le nomma « l'Inexplosible » (le bateau à vapeur, pas le Damart).
Et la vieille se dit qu'elle prendrait le train la prochaine fois et la galette en profita pour rouler, rouler sur le chemin de halage, et elle rencontra Thomas Edison qui portait des phonographes. Alors, la galette lui demanda : « Pardon, Monsieur, pourriez vous me donner quelques phonographes pour construire un beffroi du XVème ? » et Thomas Edison qui était sourd comme un pot ne l'entendit point et répondit : « Galette, galette, je voudrais bien te manger ! ». Et la galette lui chanta sa petite chanson, et il la mangea car il était sourd comme une pioche, ce qui prouve que ventre affamé n'a pas d'oreille.

Fin de la cinquième partie

SIXIÈME PARTIE : LE MOINE BARBU

Résumé de le quatrième partie :
Jean-Claude a pris un coup de froid.
Résumé de la cinquième partie :
Voir ci-dessus.

Or il advint que le vieux fit une pause sous un arc-boutant sans pinacle et qu'il constata qu'un poids avait été mis en place du pinacle et il en fut fort intrigué, d'autant que les maisons qui entouraient la cathédrale étaient tournées vers celle-ci, ce qui était difficile à observer car elles avaient été détruites par le loup qui avait fait ouf et pouf et ta maison va s'écrouler. Lors, il décida d'aller s'enquérir de ce mystère auprès du bureau du maire. Or il trouva là un coffre orné de douze personnages qui faisaient l'épître, et qui n'étaient sans doute point les sept nains, même si deux belges s'étaient subrepticement glissés parmi eux (car le vieux savait compter, comme il me semble l'avoir mentionné dans la première partie.) Et le vieux rencontra François Deux qui semblait fort atteint d'otite et il lui proposa de jeter un œil dans son oreille, mais Catherine de Medicis l'en empêcha, l'enjoignant d'aller plutôt voir au jardin si un clocher avait poussé à l'endroit où la cloche était enterrée. Et le vieux se mit en quête d'un arbre à cloches et il vit qu'à la place un temple avait poussé au milieu d'un pavé calepiné, et il en fut fort esbaudi et fit part de sa joie à Ambroise Paré que la Medicis avait aussi envoyé au jardin, avec François Premier qui préparait un barbecue à vingt ou trente euros le kilo, mouton compris.
Lors surgit un moine à la barbe hirsute mais imposante et le vieux lui dit : « Vénérable moine, vous avez une fort belle barbe, ma foi ! », ce à quoi le moine répondit : « La foi n'a rien à voir avec ma barbe. Je porte celle-ci pour masquer les vilaines blessures que m'ont infligées des bûches brûlantes qui me brûlèrent le visage alors que je fondais une cloche à l'ancienne université avec François Premier, ainsi que l'atteste le coffre de Louis Onze. » Et François Premier renchérit : « C'est comme moi, ma foi. », ce qui laissa le moine coi.
Et Jeanne d'Arc n'osa pas intervenir dans cet épisode qui sentait le roussi.
Or, il advint sur ces entrefaites que la vieille et Amédée Bollée, suivis par un motard barbu et chevelu, déboulèrent derrière la galette à la tête d'une troupe de Carnutes de Chartres qui fondaient une cloche juste et une ville juste sur la courbe du fleuve. Or ils résolurent d'appeler cette ville Genavum car elle était loin du lac Léman. Or il advint que les romains, qui passaient par là à la poursuite de la galette, préférèrent l'appeler Aurélianis, car elle était loin d'Aurillac, et qu'ils se disputèrent et que les romains firent valoir leur droit, qu'ils avaient appris rue de Bourgogne et qu'ils firent plouf plouf et la baptisèrent Orléans et qu'ils allèrent clamer que la nouvelle Orléans se construisait et qu'ils le clamèrent sur les remparts, sur le forum, sur le stade, le théâtre, les thermes et les deux axes du tramway, tout en distribuant du Cotignac aux enfants et à la statue de Calvin et qu'il advint qu'Orléans s'embellit grâce à eux.
Et le vieux qui n'avait rien demandé à personne pour construire quoi que ce fût en fut fort dépité et s'en alla dans le vieil Orléans.

Fin de la sixième partie.

SEPTIÈME PARTIE : ET LES ŒUFS ?

Résumé de la sixième partie :
Le chien poilu ne peut pas avoir de café à Auxerre parce que le monsieur cherche la carte bleue qu'il a perdue à Beaune et que ça l'énerve (le monsieur, pas le chien poilu).

Or il advint que les lecteurs attentifs firent remarquer qu'il était impossible que la galette apparaisse dans la sixième partie, dès lors qu'elle avait été mangée dans une partie précédente (voir ci-dessus) partie, mais le narrateur tient à rappeler le rôle bienfaisant de la fée Jeanne qui avait eu soin de confectionner une seconde galette, pareillement identique à la première, tant qu'on eut cru que c'était la même, voilà, et y a-t-il d'autres questions ?
Or il advint qu'une grande liesse s'empara de tous et que Jean-Claude sonna la cloche anglaise et qu'on sonna la grosse cloche et que le son en fut si sonore que tous en sursautèrent, sauf Thomas Edison qui était sourd comme un sonneur, et que François Deux en eut le tympan percé et que Jeanne d'Arc en fut assourdie, (ce qui lui aurait évité bien des ennuis si c'était arrivé plus tôt) et que tous furent réconciliés.
Alors, le moine barbu s'avança au milieu de la foule et il ôta sa barbe car elle était fausse et il apparût à tous qu'il était fort bien tourné et que de riantes fossettes ornaient son doux visage et toutes en furent charmées et il frappa la cloche, libérant ainsi la note emprisonnée que tous reprirent en chœur et tous chantèrent la chanson du schtroumpf schtroumpf schtroumpf, ce qui fut le clou du spectacle et d'Orléans.

Et cette fin était si heureuse et si belle et qu'ils laissèrent là la Chose pour aller dans le cinéma voir le film du carillon et qu'ils tournèrent le treuil à moufle pendant cinq heures et qu'on peut encore en voir les vestiges depuis le parking souterrain et que le vieux et la vieille vécurent heureux loin de la misère et du froid et Jeanne d'Arc aussi, surtout du froid.

FIN

Moralité : ça dépend de quatre éléments : la forme et le métal.

 

Chœur « à travers chants » Dijon
Stage de travail à la Maison du Beuvray
Référentiel de compétences

Le référentiel de compétences est l’outil commun à tous les participants au stage. Il permet à chacun de se situer par rapport au groupe, par rapport à lui-même et par rapport au nord magnétique, dans la manière dont il a appréhendé les contenus de formation et le vécu collectif et dans les progrès qu’il a pu faire, par rapport à lui-même, par rapport au groupe et par rapport au nord magnétique, et même par rapport au sens de cette phrase.

A l’issue de la formation, et après un temps de réflexion et de retour sur lui-même, dans sa maison, loin de la forêt, du froid, de la pluie et de la cabine téléphonique, le stagiaire prendra un temps, (quand il sera remis de sa rhino-pharyngite), pour cocher les compétences qu’il a pu valider ou acquérir au cous de ces deux jours. Il procédera en utilisant de préférence un stylo à bille noir (ou, à défaut, un crayon de couleur orange, une craie pastel bleu marine, un stylo-feutre rouge fuchsia, une bombe de peinture gris métal, ou tout autre instrument disponible que le stagiaire jugera adapté, à l’exclusion de la mine graphite 3B et des marqueurs à l’uranium enrichi qui sont vraiment trop salissants.)
Le stagiaire suivra ensuite la démarche décrite à la suite de ce référentiel pour en tirer toutes les conséquences.

I. Tronc commun de formation :

I.1. orientation

Le stagiaire a été capable de :

  • Trouver une place dans un véhicule se rendant à la Maison  du Beuvray. (niveau 1)

  • Conduire son véhicule et ses passagers à la Maison du Beuvray. (niveau 2)

  • Lire la carte afin de permettre au chauffeur d’accéder au niveau 2. (niveau 3)

(Pour poursuivre l’évaluation, le stagiaire doit avoir validé au moins l’une de ces compétences)

I .2. alimentation

Le stagiaire a été capable de :

  • Se servir du maïs sans tout mélanger le maïs et les betteraves. (niveau 1)

  • Trier le maïs et les betteraves. (niveau 2)

  • Avoir un morceau de bœuf.

  • Ne pas boire le truc qui ressemble à du thé dans la cruche posée sur la table du matin.

  • Ne même pas essayer d’avoir l’idée de tenter de boire le truc qui est dans la cruche susdite. (niveau 2)

  • Passer à la cabine téléphonique avant le repas et trouver un tire-bouchon.

I.3. repos

Le stagiaire a été capable de :

  • Trouver le bouton du radiateur et le tourner sur la position « 0 » (ou « off » selon le modèle.) (de radiateur, le modèle, pas la position : pour la position, le stagiaire choisira lui-même son modèle, en concertation avec son, sa ou ses éventuels partenaires, mais ça ne regarde personne et il ne viendra pas se plaindre après.)

I.4. chorale niveau 1 (samedi)

Le stagiaire a été capable de :

  • Suivre la colonne vertébrale d’un ou d’une camarade et trouver les basses côtes sans les confondre avec le gras du bide.

  • Mettre les chaises.

  • Rester debout bien que les chaises soient mises.

  • S’asseoir sur une chaise.

  • Se lever.

  • Se mélanger.

  • Constituer deux groupes.

  • S’asseoir par terre.

  • Se lever.

  • Constituer trois groupes.

  • Savoir s’il est dans le groupe assis ou dans celui qui est debout et adapter sa position.

  • Retirer les chaises.

  • Se rappeler s’il fait partie du groupe 1, 2 ou 3 et lever la main au bon moment.

  • Trouver la salle avec les fauteuils

  • Reconnaître une clef USB à sa couleur bleue.

  • Remettre les chaises.

  • Reconnaître l’étiquette « son à l’envers » à sa couleur bleu foncé, même dans le noir.

I.4. chorale niveau 2 (dimanche)

Le stagiaire a été capable de :

  • Compter 8 temps de silence.

  • Faire « di o » et trouver son groupe qui dit « o » sans faire l’idiot.

  • Reconnaître un nombre de 1 à 5 sur les doigts de la main.

  • Mettre les chaises en faisant le dindon.

  • Etre avec ses camarades dans la misère.

  • S’asseoir sur les chaises.

  • Faire partie du pupitre qui arrive le premier dans la salle avec les fauteuils pour le travail en pupitre.

  • Se mettre debout.

  • Constituer deux groupes.

  • Critiquer le petit chœur.

I.5. chorale niveau 3 (réservé aux cheffes de chœur)

La stagiaire a été capable de :

  • Donner des consignes pour la constitution des groupes.

  • Observer la constitution des groupes et en tirer les conclusions qui s’imposent quant à la clarté des consignes et à l’état intellectuel des participants.

  • Ne pas modifier le programme.

  • Modifier le programme.

  • Attendre.

  • Ne pas attendre.

  • Ne pas faire « Journal » tout de suite.

  • Ne pas faire « Journal » tout à l’heure.

  • Faire « Journal » avant dimanche 16 heures.

  • Ne pas modifier le programme (niveau 10)

  • Ne pas envisager de repartir en stop pendant la nuit.

  • Ni le matin après le petit déjeuner (niveau 25)

  • Garder le sourire. - Garder quand même le sourire.

  • Boire le truc qui ressemble à du thé dans la cruche posée sur la table du matin.

  •  Continuer à garder le sourire.

II. Formations optionnelles :

II.1. visite de Bibracte

Le stagiaire a été capable de :

  • Dire qu’il a lu Astérix et que personne ne sait où c’est, Alesia.

  • Profiter du beau temps.

  • Envisager de revenir, un autre jour, pour profiter du site avec ses enfants ou avec d’autres relations à lui.

  • Trouver une contrepèterie rigolote avec « gallo-romain » (« magot lorrain » ne pouvant pas être considéré comme rigolo).

II.2 danses folkloriques :

Le stagiaire a été capable de :

  • Savoir s’il est une fille(a) ou un garçon(b) et adapter son comportement :

  • (a) se mettre face au centre

  • (b) tourner le dos

  • Retrouver (a) un cavalier (b) une cavalière au moment où la musique fait comme ça.

  • Faire pied droit pied gauche pas chassé et vice versa.

  • Faire talon pointe et taper dans les mains comme ça.

  • Trouver (a) un garçon à droite (b) une fille à gauche.

  • Avancer vite après le pas de polka (dans le bons sens) pour ne pas se faire écraser par le couple qui suit.

  • Ne pas se laisser perturber par les éléments perturbateurs tels que la musique, les autres danseurs ou les explications d’Annie et Gérard.

II.3. musique indienne

Le stagiaire a été capable de :

  • Faire trois groupes.

  • Ecouter la note que François donne au piano sous prétexte qu’il n’a pas le bourdon.

  • Habiter les notes.

  • Faire « Sammy, you ch… ! » (niveau 1)

  • Faire « Oups ! pas là ! » (niveau 2)

  • Faire « Sa bécane pas garée » (niveau 3)

  • Faire « Ta kita ta kita tic tac » (niveau 5)

  • Ne pas regarder les grimaces de Delphine (niveau 6)

II.4. madrigal

Le stagiaire a été capable de :

  • Savoir si on dit des madrigals ou des madrigaux. (niveau 1)

  • En chanter en espagnol. (niveau 2)

II.5. six qui prend

Le stagiaire a été capable de :

  • Imaginer la règle du jeu à partir des indices donnés par Gérard.

  • Jouer le 102 avant le 103.

  • Ne pas jouer le 58.

  • Laisser François gagner.

  • Compter jusqu’à six.

II.6. méthode Creutzfeldt-Jakob

Le stagiaire a été capable de :

  • Constituer un groupe.

  • Se mettre en cercle.

  • Faire pareil que les autres, comme ça.

  • Dire son prénom.

  • Pousser des cris rigolos en continuant à faire pareil que les autres, comme ça.

  • Se mettre en ligne de quatre, comme ça.

  • Se balancer.

  • Se balancer et faire comme celui qui est derrière sans le regarder.

  • Dire « Héla ! Après, où çà ? Eh là ! » entre les deux pieds. (niveau 78)

  • Ne pas attraper le mal de mer. (niveau 234)

II.7. départ

Le stagiaire a été capable de :

  • Ne pas partir le premier (« Ouf, enfin débarrassé de cette bande de corniauds ).

  • Ne pas partir le dernier (« Qu’est-ce que j’ai fait de mes clés de voiture ? »).

  • Ne pas pleurer avant d’être arrivé chez lui.

  • Ne pas pleurer en arrivant chez lui et en réalisant que demain, on bosse.

  • Prendre un rendez-vous avec son médecin traitant dans les trois jours suivant le stage pour soigner le rhume qu’il a attrapé.

  • Demander quand est-ce qu’on recommence ?

Démarche à suivre :

Comptez vos points. Pour cela, comptez un point par compétence que vous avez cochée. Si la compétence est de niveau 2, comptez deux points, si elle est de niveau 3, comptez trois points et ainsi de suite jusqu’au niveau 1492 ( si vous avez dépassé ce niveau, prenez un repos bien mérité, comptez 13 points de bonus, passez par la case départ, recevez 20.000 et rendez vous directement à la case 63, mais n’en abusez pas quand même). Faites soigneusement le total de vos points. Recomptez en partant du bas. Si vous ne trouvez pas le même total que la première fois, ajoutez un point au total le plus bas. Si les deux comptes sont maintenant égaux, tout va bien, sinon, recommencez jusqu’à trouver un résultat satisfaisant. Si vous trouvez que c’est un peu juste, ajoutez 10 % et arrondissez à la quinzaine supérieure. Si vous trouvez une clé USB bleue, téléphonez à Nicole. Vous pouvez maintenant vous référer à la grille ci-après :

  • 0 point : Par qui avez vous eu l’adresse du site de la chorale ? Venez vite nous rejoindre ! Pour les modalités d’adhésion, contactez le webmaster qui vous mettra en relation avec le trésorier.

  • De 1 à 28 points : ajoutez 28 points à votre total et passez au paragraphe suivant.

  • De 29 à 74 points : vierge, capricorne et taureau et : la lune ascendante va sans doute vous être profitable. Santé : évitez les légumes gras et les viandes maigres, sauf si votre religion vous l’impose. Travail : c’est vous qui voyez. Amour : enfant de Bohême. Sommeil : dormez bien. Autres signes : ajoutez 200 points à votre total.

  • 75 points : passez une annonce sur le livre d’or pour retrouver ceux qui ont autant que vous et comparez vos résultats.

  • De 76 à 452 points : c’est bien, persévérez.

  • De 453 à 1452 points : si votre total est pair, divisez le par deux. S’il est impair, ajoutez un point. Reprenez calmement à partir de « vous pouvez maintenant vous référer à la grille ci-après. »

  • 1453 points et plus : Bravo ! Vous avez gagné une dinde ou un magnum de Champagne. Munissez vous du présent test contresigné par deux témoins dignes de foi, d’une pièce d’identité en cours de validité, d’une facture d’achat et du code barre que vous aurez découpé sur l’emballage (ou d’une autorisation parentale pour les mineurs), du guide de randonnée « Promenez vous en Bourgogne » et contactez notre trésorier qui se fera un plaisir de vous remettre un bon pour une prochaine participation au Beuvray 2010.

 

 

Bon,

On avait dit à 10 heures pour installer…
Comme on allait rentrer tard, je me suis dit, je vais venir en voiture, comme ça, je rentrerai plus vite.
J’ai bien fait… ça m’a donné l’occasion de parcourir toutes les rues du quartier et de comprendre qu’elles étaient toutes en sens unique. Après être passé trois fois tout près de la rue des fleurs, quatre fois rue des rosiers et quatre fois rue des roses, j’ai fini par arriver derrière Eric qui bouchait la rue pour vider ses packs de bouteilles d’eau… aller stationner cinq cent mètres plus loin, revenir à pied pour trouver la grille fermée… heureusement que j’étais malin et que j’ai trouvé la petite porte à côté…

Les filles étaient déjà en train de mettre tout ce qu’il fallait sur les tables et j’ai vite compris qu’elles suivaient une logique et des codes qui me dépassaient et qu’il valait mieux ne pas s’en mêler, alors pendant que tout le monde éteignait les lumières en essayant de les allumer, on a descendu des chaises, et puis on les a remontées parce qu’il y en avait trop, et Delphine est arrivée avec le piano et on a joué avec les antennes du pied du piano en attendant Anne-Sophie et on a mis les estrades que Jean-Claude avait toutes bourrées dans sa voiture pour faire une blague à ceux qui viendraient les chercher, et on les a remises mieux, et on a dit que c’étaient des belles estrades. Et on a redescendu des chaises parce qu’il y en avait plus à gauche qu’à droite.

Et on a répété, et Anne-Sophie était contente parce que les kazous étaient là, pas comme mardi !

Et les amis de Saint-Dizier étaient là et on était contents de se retrouver, avec Nicole (Nicole de Saint-Dizier (parce que je ne l’avait pas vue de puis longtemps, pas notre Nicole, (mais j’étais aussi content de retrouver notre Nicole, mais elle, je l’avais vue mardi ( quand les kazous n’étaient pas là ),alors forcément, ce n’était pas pareil, (et il va encore falloir compter les parenthèses pour toutes les fermer (une ouverte après Dizier, une ouverte après Nicole (celle de Saint Dizier), une ouverte après Nicole (la nôtre), une ouverte après mardi,(ça fait quatre ouvertes), une fermée après là (reste trois ouvertes), une ouverte après pareil (ça fait quatre), une ouverte après fermer (ça fait cinq), une ouverte après Nicole (celle de Saint Dizier) et refermée, reste cinq, une ouverte après Nicole (la nôtre), et refermée …
Non mais, Nicole et Nicole, si vous pouviez refermer vous-même vos parenthèses, on n’en serait pas là… Bon, pendant que j’essayais d’éviter les courants d’air dans le texte, ils ont répété, on a répété avec eux et on a mangé et Michel regardait sa montre pour la visite.. et il fallait qu'on soit prêts dans dix minutes.

Et hop, on part en visite :

15h10 :
On doit se retrouver à 16h15, on vient de partir et Michel perd déjà du temps pour nous montrer un château qui n’existe plus… On traverse le Boulevard de Brosses en dehors des clous pour montrer à nos amis qu’on connaît les coutumes de la campagne et on arrive devant la poste.
On aperçoit Notre Dame et les Bragards peuvent prendre des photos des bâtiments Arts Déco.
Pendant que Michel avance, un groupe de nos invités s’interroge sur d’étranges signes au sol : un triangle métallique orné d’un volatile… cette rue est-elle interdite aux oiseaux ?
On regarde la porte Guillaume créée par Condé… on n’y passera pas parce qu’on a rendez-vous à 16h15 (on a déjà sauté le square Darcy et l’ours de Pompon, mais ce n’est pas grave parce qu’il n’est même pas de Pompon).
Maintenant que nos amis haut-marnais savent ce que veut dire le signe « interdit aux oiseaux », ils veulent aller caresser la chouette…

15h20 (h-55mn)
Michel nous explique que les Dijonnais ont dévié le cours du Suzon pour faire pivoter Saint Bénigne… (en somme, c’est un petit peu le principe des moulins à eau…)
Michel nous montre les bordels… plus personne ne veut caresser la chouette.
Saint Bénigne a été ravalée (on n’aura pas le temps, mais il nous raconte bien l’intérieur.) On passe devant Saint Philibert, où on a entreposé du sel pour faire brûler des Père Noël et élire le Maire de Dijon pendant la fête de la vigne.

15h25 (h-50mn)
Michel nous montre le petit tonnelier qui fait la fête de la vigne et essaie de compter les clochers de Dijon.
En bourguignon, le tillot, c’est une petite rivière parce que la tille, c’est une rivière. La basse tille, c’est quand il n’y a pas d’eau dans le Suzon, ça fait pivoter Saint Bénigne, ce qui explique sa révolution. La myrte tille, c’est un petit fruit parfumé que les rois mages apportaient par bateau. La casse tille, c’est une région d’Espagne où il pleut rarement… (Je laisse au lecteur le soin de faire écoutille, lentille, mantille, pacotille, pastille… pour la joie du livre d’or !)
En tout cas, y’a pas à dire, on apprend des trucs…

15h30 (h-45mn)
Justement, on passe près de Saint Jean, qui a été tellement affectée par la révolution de Saint Bénigne qu’elle a été affectée en théâtre…
On aperçoit l’intérieur mais on n’a pas le temps de rentrer. Il vaut mieux regarder la maison du charcutier qui faisait des pâtés avec des doigts d’enfants (d’où l’expression : «j’en prendrai un doigt»)
Et hop , on passe dans la plus vieille rue de Dijon qui est tellement vieille que les dijonnais ne l’utilisent plus… et on arrive devant l’Hôtel d’Esterno où les normaliens et leur camarades ont fait partir des pétards pour donner le nom de la rue de l’Inspection Académique. Le jardin est ouvert au public sauf aujourd’hui. Ça ne fait rien parce que Jean-Pierre et moi, on veut juste voir les boxons. Et Michel nous montre les cours par où il faut passer et on n’y va pas.
Tandis qu’on avance rue Berbisey, Michel nous raconte ses souvenirs du pays du Der, où les rivières ont tellement été déviées qu’elles ont fait pivoter l’église de Sainte Marie du Lac…
Dans cette rue, les maisons ont des petites portes du côté pair et des grandes portes du côté impair (à moins que ce ne soit l’inverse), et ça, c’est encore à cause du Suzon parce que du côté des petites portes, on avait les pieds dans l’eau (mais Michel explique mieux que moi).
On voit une gargouille au dessus d’une porte, qui permettait de se doucher avant d’entrer dans la maison (un peu comme à la piscine).

15h45 (h-30mn)
Michel juge qu’il a le temps de nous montrer une maison à pans de bois et de nous faire entrer dans la cour de l’Hôtel de Guerland. On cherche le deuxième lion.
Pour ceux qui voudront revenir, le Palis de Justice est par là. De toute façon, il n’y a rien à voir, sauf la porte et l’intérieur, et là , on n’a pas le temps.

15h49 (h-26mn)
Nous sommes sur la Place qui change de nom. Aujourd’hui, c’est la Place de la Libération. On regarde le Palais des États de Bourgogne qu’on peut aussi appeler la Poste à cause du café de la Poste et la tour de guet qui change aussi de nom (tour Philippe le Bon, tour de Bar)… c’est un coin où les trucs changent de nom.
On voit aussi Saint-Michel, église Renaissance qui ne date pas de la Renaissance.
On va dans les cuisines ducales et tout le monde va regarder dans les cheminées, sauf ceux qui en profitent pour s’asseoir un peu.

15h55 (h-20mn)
On repart. On a mal aux pieds en passant devant le zoo du Duc. Michel compte qu’on aura encore le temps de toucher la chouette, alors, on entre dans la cour de l’Hôtel de Vogüé, et comme il a tout changé son programme de visite, il nous laisse regarder et faire des photos sans rien expliquer.
Et hop, on passe toucher la chouette !
Michel nous explique qu’il n’y a pas d’arc boutants parce qu’il n’y avait pas la place, comme quoi, l’architecture gothique, c’est bien tout de la frime !
On regarde la façade qui n’est pas d’origine, avec des gargouilles en polystyrène qui représentent les ministres de l’intérieur.

16h05 (h-10mn)
On ne voit plus Michel (il est parti tout seul devant pour arriver à l’heure).
On le rejoint et on entre au 34 dans une traboule qui nous conduit dans une petite cour où les plus courageux montent les escaliers en courant pour que les autres puissent les prendre en photo.
Ceux qui sont montés font leurs intéressants et on repart.

16h12 (h-3mn)
Nous sommes Place Rude qui a fait la Marseillaise. Certains se renseignent pour savoir si les véhicules du manège passent devant le Cercle Laïque. On jette un coup d’œil au jacquemart… photos.

16h15 (h)
On a traversé le Boulevard de Brosses dans les clous. On a mal aux pieds et on est contents de tout ce qu’on aurait pu voir. Michel nous a fait une belle visite ! On a vu Dijon en 1h… On peut accueillir des japonais !

16h22
On entre dans la salle… Delphine n’a pas fini d’avoir des soucis… On a bien fait de traîner un peu.

16h35
On est prêts
On aurait eu le temps de visiter le Palais de Justice !

16h45
Les sopranes révisent « autant en emporte le vent ». Il est temps !

16h48
D’autres cherchent leurs partitions. Il est temps !

16h50
François demande l’ordre des chants communs. Il est temps !

17h00
On se met en ordre, les sopranes devant et zou, c’et parti…
L’avantage des kazous, c’est que ça surprend … et l’effet de surprise, c’est imparable !

18h00
On est contents… c’est au tour des bragards.
Nous, on fait le public. Nicole (celle de Saint-Dizier), essaie de casser le piano d’Anne-Sophie. Comme elle joue debout, elle loupe des notes et ça la fait rire, après, elle se décide à s’asseoir (on a bien fait de ne pas descendre toutes les chaises.)
Maintenant, ce sont les pages qui ne veulent pas tourner, et en plus, on applaudit quand il ne faut pas.
Du coup, Nicole fait recommencer et elle est obligée de tourner les pages à toute vitesse (si elle nous avait laissé applaudir, elle aurait eu le temps de tourner les pages !
Bon.
On a applaudi quand il fallait, et c’est les chants communs. Dans la salle, il reste le vrai public.
Alors on va chanter « Meunier tu dors » avec eux pour qu’ils se sentent moins seuls…
On remonte les chaises, on range les estrades (c’est leur tour d’être au milieu du chemin quand on passe), on n’a pas de cadeau à offrir, mais ils font semblant de ne pas s’en apercevoir et hop, c’est fini.
Et on a même le temps de boire un coup.
Sûr qu’ils vont chanter « Meunier tu dors » pendant tout le chemin du retour !

 

PROMENADE DANS DIJON
30 mars 2008

Bienvenue au jardin Darcy
Henri Philibert Gaspard d’ARCY (1803-1858) ingénieur hydraulicien études à Dijon, école Polytechnique, école des Ponts et Chaussées, maire de Dijon, fait arriver l’eau de la Fontaine du Rosoir en 6 mois (inauguration du réservoir le 6/ 9/ 1840 . Il est à l’origine du passage du train PLM par Dijon qui a créé le développement de Dijon au XIX° ( quartier de la Gare, Place Darcy et en particulier l’Hôtel de la Cloche 1882 sauvé de la destruction il y a une quinzaine d’années). A la sortie du jardin, reproduction par MARTINET de l’ours de POMPON sculpteur animalier né à Saulieu.

Traverser la place Darcy
La Porte Guillaume porte le nom de Guillaume de Volpiano, abbé qui a présidé à la réforme de l’abbaye bénédictine de Saint Bénigne au XI° siècle. Ancienne porte des remparts, elle a été transformée en arc de triomphe à l’époque de Condé gouverneur des Etats ouverte au XVII° sur l’actuelle rue de la Liberté et se retrouve isolée depuis la destruction du rempart et du château des gendarmes de Louis XI au XIX°.

Descendre la rue du Docteur Maret
Le Musée archéologique occupe le dortoir des Bénédictins qui ont géré l’abbaye de Saint Bénigne au XI° siècle. Dans ce musée, on trouve en particulier des ex-votos en bois, métal et pierre trouvés au sanctuaire des Sources de la Seine. L’abbaye de Saint Bénigne construite à partir de 535 au lieu de découverte du sarcophage de Saint Bénigne est d’abord un lieu de pèlerinage. Le monastère est créé en 871 reconstruit en 1001. L’église est devenue cathédrale lors de la création de l’évêché de Dijon. A l’origine Dijon dépendait de l’évêque de Langres. L’église actuelle comporte une crypte, étage inférieur de la rotonde à trois étages. A l’extrémité ouest, l’église gothique consacrée en 1394. La flèche actuelle du clocher a été reconstruite au XIX°. Les travaux récents consistent en : réfection de l’orgue, remise en ocre de la nef, reprise de toutes les maçonneries extérieures. Comme dans beaucoup d’endroits du Vieux Dijon, la rivière ‘’le Suzon’’ n’est pas très loin sous terre et crée des désordres dans les constructions. Tout autour, on trouve les restes de l’abbaye (logis abbatial, cellier)

Parvis Saint-Philibert
Saint-Philibert est la seule église romane de Dijon. Ancienne église paroissiale des vignerons (petit tonnelier au tympan sud), c’est sur son parvis qu’a été élu le maire de Dijon jusqu’à la Révolution. Eglise désaffectée, elle a servi d’entrepôt à sel, ce qui a rongé la base des murs. Après la dernière guerre, l’évêque de Dijon, Monseigneur Sembel avait trouvé que la fête de Noël perdait son caractère religieux au profit du Père Noël : celui-ci fut symboliquement brûlé en ce lieu.

Continuer rue Danton,à droite rue du Tillot, à gauche rue Cazotte (ancienne rue des étuves puis des maisons closes au Moyen-Âge),

A gauche rue Monge La plus ancienne voie publique de Dijon qui débouchait près de la porte d’Ouche entre le Rempart de la Miséricorde et le Rempart Tivoli.

Prendre à gauche la rue Monge.
Rue Monge, place Bossuet A droite :Hôtel parlementaire d’Esterno: ancien siège du quartier Général; siège de la Commandantur. On peut entrer dans la cour. Eglise Saint-Jean, ayant subi beaucoup de vicissitudes (entrepôt à foin…) puis rendue au culte et à nouveau désaffectée pour servir de théâtre. Au chevet statue de Bossuet grand prédicateur. Maison sans toit, la légende veut qu’on ait désigné à la vindicte publique cette maison où officiait un charcutier qui améliorait ses pâtés avec la chair de petits enfants. Maison à colombages. Passage à côté de la modiste vers la rue Brûlard, Arrière de l’Hôtel d’Esterno : le passage par les jardins mène rue Berbisey.

A gauche, rue Berbisey Hôtels parlementaires du côté droit, l’autre côté était jugé insalubre à cause du Suzon et réservé aux habitations populaires . Rue Victor Dumay Façade baroque de l’ancienne église, à droite Sainte Anne et son dôme de cuivre (musée d’art sacré) et le couvent des Bernardines (musée de la vie bourguignonne).

Place des Cordeliers,

Rue Amiral Roussin Arrière du Palais de Justice, hôtel Fyot de Mimeure, église des Hospitaliers (angle de la rue Hernoux) Echauguettes de l’Hôtel Legouz de Gerland, Maisons à colombages

Rue Vauban Façade et cour de l’Hôtel Legouz de Gerland inspirée de la place royale.

Hôtel Bouhier Rue Bouhier Façade du Palais de Justice ancien Parlement de Bourgogne) avec la porte sculptée par Hugues Sambin (lions, cariatides, choux bourguignons, bestioles diverses). Rue Philippe Pot Hôtel particulier (chambre des métiers) avec en applique des vestiges gallo-romains, , façade de la caisse d’épargne XIX°.

Rue Vaillant, place du Théâtre Rue Rameau, Façade de Saint Etienne (Chambre de Commerce) Musée Plan du castrum place de la Sainte Chapelle

A gauche direction place de la Libération
Palais des Ducs  Cour de Bar, la plus ancienne partie du Palais (cuisines ducales, escalier de la tour de Bar où fut enfermé le Roi René, statue de Claus Sluter imagier des Ducs de Bourgogne) Cour d’honneur, extension ducale (Tour de la Terrasse), Place de la Libération (ancienne Place Royale) Cour de Flore extension des Etats de Bourgogne (Escalier Gabriel). Le musée des beaux arts occupe une grande partie du palais et renferme en particulier les tombeaux des ducs.

Au chevet de l’Eglise Notre Dame couper par la rue du Rabot
 L’hôtel de Voguë, construit à la Renaissance, avec cour et jardins, pour le président du Parlement de Bourgogne Etienne Bouhier est un exemple des constructions parlementaires . Entrer dans la cour puis aperçu sur l’arrière par le passage à gauche avec une barrière automatique.

Rue de la Chouette
Bien évidemment, faisons un vœu en touchant la Chouette de la main gauche : elle aussi a bien failli disparaître dans la nuit du 5 au 6 janvier 2001, victime de coups de marteau. La maison Milliére édifiée en 1483 a conservé son allure d’échoppe et abrite à nouveau un commerce. La façade de Notre Dame avec ses trois rangées de fausses gargouilles dues au sculpteur LAGOULE en 1881. On raconte qu’un usurier fut victime de la chute d’une gargouille à la sortie de son mariage. Mais, beaucoup plus vrai, le 1er avril 2003, une imitation de gargouille en polystyrène, ressemblant bougrement à un ministre en exercice à l’Intérieur et futur président de la République, s’ était écrasée dans la rue et entre des barrières de protection faisait l’objet de toutes les conversations.
Sur la tourelle de droite, l’horloge a une histoire : le duc de Bourgogne ramena, en prise de guerre le Jacquemart qui frappait les heures à Courtrai. Il l’offrit aux Dijonnais en 1383 pour leur aide lors de la guerre des Flandres. Jacquemart s’ennuya seul pendant trois siècles, fumant pensivement sa pipe, raillé par les Dijonnais, jusqu’à ce qu’on lui adjoigne une compagne : la Jacqueline. Leur stérilité dura 1 siècle jusqu’à ce qu’on leur procure un beau p’ tiot : le Jacquelinet. Un nouveau siècle se passât avant qu’un heureux événement n’agrandisse la famille d’une Jacquelinette. Depuis le XIX° siècle, la famille au complet frappe les heures, faisant lever le nez des badauds.

Eglise Notre Dame : à l’intérieur de l’église, on peut admirer une des plus vieilles statues de Vierge Noire existant en France, protectrice de la ville de Dijon. La tapisserie tendue sous les orgues symbolise la libération de Dijon le 11 septembre 1944. Elle a été dégradée en 2001 : une personne a volé un angle. Récemment restaurée, elle est placée sous la tribune de l’orgue alors que sa place d’origine était derrière la Vierge noire.

Rue des Forges Hôtel Chambelland (entrer dans la cour par un étroit passage, escalier, galerie, voûte) résidence d’un riche bourgeois maire de Dijon monter l’escalier au fond à droite pour saluer le jardinier qui supporte la voûte et, à droite en sortant, maison Milsand (façade et , au bout d’ un couloir, cour à la façon de Sambin avec galerie et Atlantes), Hôtel Aubriot (anciens dépôts monétaires, voûtes du change)

Place François Rude Rude, sculpteur de la Marseillaise (Arc de Triomphe) est né sur cette place. Ce lieu est plus connu sous le nom de place du Bareuzai, en raison de la statue de fouleur de raisin en haut de la fontaine ( notre Mannkenpiss), représentant un vigneron( lors du foulage, les vignerons avaient les ‘’bas rosés’’) . Maison à colombages du Moulin à Vent. Place Grangier La poste (arts déco) est située à l’emplacement du Château des Gendarmes construit par Louis XI pour surveiller les dijonnais. Retour par rue du Temple et rue Devosges

 

Bonsoir,

C’est aux accords de notre orchestre de kazous que nous avons le plaisir de vous accueillir avec «Or est Bayard», composé au XIIIème siècle par Adam de la Halle. Nous poursuivons notre programme avec un petit florilège de la Renaissance. Trois chants qui nous présentent trois amants. Au joli bois, s’en va le premier, rempli du deuil d’un souvenir transi. Sa plainte nous est contée par Claudin de Sermisy. Je suis Robert, le beau Robert, nous annonce fièrement le second. Et Gentian de nous conter plaisamment comment, apprenant que la brunette se mourait, il quitta le jardin de plaisance , piqua des éperons jolis pour la brunette secourir... et arriva au milieu de la ville quand la brunette guérissait. Le troisième, c’est Pierre de la Rue qui, par les échos de sa mélodie, nous invite à méditer sur la valeur d’un baiser, combien qu’il soit donné de bouche, si le cœur ne donne la touche… autant en emporte le vent …
            Au joli bois, Je suis Robert, Autant en emporte le vent

Nous changeons d’époque et de style pour aborder la musique du XIXème siècle. D’abord avec la lithurgie orthodoxe russe, mise en musique par Dmitri Borniantski, puis avec les accents de deux des chants populaires de Brahms «In stiller Nacht» évoque l’atmosphère feutrée d’une nuit romantique, toute en nuances, où la nature bienveillante, la douceur du vent, la clarté des étoiles sont l’écrin des larmes de mélancolie que le poète qui vient offrir à la modestie des fleurs. «Ich fahr dahin» est le chant d’adieu d’un amoureux à celle dont il est épris. Nous chanterons alternativement le texte original et la traduction de Mathilde Giraud.
         Tiebie paiom, In stiller Nacht, Ich fahr dahin

Ils se retrouvent secrètement, le soir, pour psalmodier d’étranges mélopées… Notre petit chœur s’est mis en place … «Ah … Ah une énigme», interroge obstinément une première voix. La seconde voix, répète sa réponse : «La vie est une énigme» Sur ce double ostinato viennent se superposer les trois entrées du canon : «La vie est une énigme, on naît et on vit sa vie de nouveau. Encore le temps passe et passe. Soudain, c’est terminé. Mais je sais que je t’aime.» «Livet e en gata», canon traditionnel en suédois. Tout aussi obstiné est le texte que nous propose Ivan Eröd, compositeur contemporain autrichien d’origine hongroise, dont le message est clair …
Le nancéien Noël Lancien
en a écrit Cette harmonie…
(Sont-ils pour la fourmi
De dix huit mètres
Qui n’a pas vu le tamanoir
Et qui sur sa langue s’empêtre
Où donc se passait cette histoire ?)
Graine de rhubarbe, graine de poireau !
Dites nous enfin, cher Monsieur Desnos
Mais pour qui sont ces six soucis ?
            Livet e en gata, Viva la Musica, Mais pour qui sont ces six soucis ?

Attention, leçon de calcul :
Soient une libellule, une tarentule
Et un nuage dans le ciel
Combien en tout avons-nous d’ailes ?
Si la libellule en a quatre
La tarentule, on s’en étonne
N’en a qu’un, mais elle a huit pattes
Que devient la feuille d’automne ?
Vos cahiers de vocabulaire
Recopiez tous les jolis mots
Qu’emploient Francine Cockenpot
Boris Vian et Didier Rimaud
Mots qui murmurent dans mon cœur
Et qui appellent le bonheur
Passons à la géographie
La berceuse vient de Russie
La tarentelle de Tarente
Et la colchique où on la plante.
Maintenant, leçon de musique
De la berceuse chez Calmel
Vous reconnaîtrez la technique.
Le rythme de la tarentelle
Est vraiment caractéristique
Enfin, grâce à Monsieur Cabrel,
D’automne on connaît les colchiques.
Travaux pratiques …
            Berceuse russe, Tarentelle de la tarentule, Automne

 Qui ne se souvient d'Antonio SALIERI si ce n'est pour évoquer l'assassin de MOZART ? Le terne et médiocre SALIERI aurait versé par jalousie du poison dans le verre du divin Mozart… Nous n’en boudons pas moins le plaisir de chanter ce canon de sa composition, le jongleur. Et, avant de laisser la place à nos invités, un negro spiritual traditionnel : Je chanterai, je prierai, je crierai Halleluiah, et j’obéirai à l’esprit du seigneur. … Suivi d’une chanson à boire.
            Le jongleur, I’m gonna sing, Tourdion

 

Ballade de l’assemblée générale 2007

En tant que président, il procède à l’appel
Mais voilà que Nicole aussitôt l’interpelle :
« Où est passée Christine, on ne fait rien sans elle ! »
Eric acquiesce et pense « C’est déjà le bordel !..
Les statuts ne sont qu’un sale bout de papier :
Si j’avais su … je l’aurais mangé tout entier ! »

Michel nous montre un porc : « ici, nous retranchons
Et pour notre voyage, j’ai un baluchon… »
On le regarde avec des yeux de merluchons
En son for intérieur, il se dit : « Ce cochon
Que j’ai engraissé pour que vous en profitiez …
Si j’avais su … je l’aurais mangé tout entier ! »

Voilà que le moment que chacun craint arrive
Il faudra y passer, il n’y a pas d’esquive.
Anne-So très en forme, en met plein les gencives
A celui qui voudrait bien que le chœur le suive :
« Je l’ai laissé parler, et vous, vous l’écoutiez !
Si j’avais su … je l’aurais mangé tout entier ! »

Et puis, nous partageons un moment d’allégresse :
Christine nous annonce : « Il est là, c’est Ilies ! »
Ses yeux brillent, elle pleure, elle rit, la bougresse
« Il est beau à croquer, il a des joues, des fesses
Potelées, des mains, des petits doigts de pied…
Si j’avais su … je l’aurais mangé tout entier ! »

Envoi
Princes, n’oubliez pas, ce soir, c’est les brochettes
Mais, pas de barbecue, alors, elle empaquette
« Approchez, approchez, prenez-en ! », et Colette
Pendant qu’on boit et qu’on mange des cacahuètes
Répète, en regardant le repas plastifié :
« Si j’avais su … je l’aurais mangé tout entier ! »
 

 

Le voyage à Macon - Le bus

Bon.

Eric avait dit : « Le bus à 7 heures 30, donc, rendez-vous à 7 heures 15 dans la cour de l’IUFM… Toi aussi, Jean-Claude ! »

Et voilà !

Il est  8 heures moins cinq, on est tous dans la cour de l’IUFM, même Jean-Claude, sauf le bus.
D’un autre côté, ce n’est pas très grave… Mais c’est énervant, alors Brigitte emmène les filles faire pipi et Jean-Claude va voir si le bus est à l’Inspection Académique et hop, le bus est là.

Tout le monde monte, et ça dure longtemps, parce que tout le monde veut être à côté de son copain ou de sa copine, et déjà qu’on est en retard.
Après, on regarde s’il y a un bouton pour jouer avec les dossiers et on joue avec les dossiers, et ceux du fond font le bazar, et ceux de devant sont sages. Bref, c’est un bus normal. (Et je vérifie que Jean-Claude est revenu de l’Inspection Académique avant que le bus ne parte.)
Et, pendant que je vérifie, je vois que ce n’est pas ceux du fond qui font les fous, parce qu’au fond, c’est les étudiants, et, eux, ils sont sages… C’est Isabelle, qui est plus en arrière que moi, mais pas tout au fond. Elle a fini de se coiffer, et, avec ses copines, elles se racontent des trucs rigolos qu’elles ne nous disent pas.

Bon.

Voilà, à force de jouer avec les dossiers, et de rigoler, on est arrivés au péage.

8h20    On a trouvé un nouveau jeu avec les accoudoirs. Tous ceux qui ont des accoudoirs (donc ceux qui sont du côté de l’allée) peuvent y jouer. Tu fais comme ça, et comme ça. Du coup, ça donne aux autre envie de rejouer avec les dossiers des fauteuils.
Evidemment, le jeu des accoudoirs, il n'y a que ceux qui sont du côté de l'allée qui peuvent y jouer (et moi, je suis du côté de la fenêtre, alors, je regarde bien comment ils font, en me disant qu’au retour, je serai peut-être du côté de l’allée.
C’est vrai, il faudrait que ce soit équitable et que tout le monde puisse jouer avec les accoudoirs.
Bon.
C’est un bus de 53 fauteuils, à vue de nez. Si on enlève la place du milieu, au fond (celle où celui qui fait le bazar s’assied, normalement), il en reste cinquante deux, dont la moitié du côté de l’allée, sauf qu’il n’y a pas d’accoudoir aux sièges du fond, à cause du siège du milieu (la place de celui qui fait le bazar).
Plouf plouf.
Soit un bus de cinquante trois fauteuils (nous négligerons le chauffeur, qui a autre chose à faire que de jouer avec les accoudoirs), répartis en rangs de quatre fauteuils dont un rang de cinq (les places pour faire le bazar). Comptons les fauteuils répartis en rangs de quatre : cinquante trois moins cinq : cinq ôté de trois, ça ne va pas, je pose une dizaine, cinq ôté de treize, reste huit, un ôté de cinq, reste quatre, soient quarante huit fauteuils.
Sur les quarante huit, il y en a la moitié du côté de l’allée et la moitié du côté des fenêtres (dont le mien). Quarante huit est pair, je n’ai pas fait d’erreur de calcul, et je peux diviser quarante huit par deux. En quatre combien de fois deux, il y va deux fois. Je pose deux, deux fois deux quatre, quatre ôté de quatre, il reste zéro. J’abaisse le huit. En huit, combien de fois deux, il y va quatre fois, deux fois quatre huit, ôté de huit, reste zéro. Il y a vingt quatre accoudoirs et ça tombe juste … je fais la preuve ?
Bon.
On est cinquante (Brigitte a compté quand on partait, pour vérifier si tout le monde était là, même Jean-Claude). Il y en a vingt quatre qui peuvent jouer avec les accoudoirs ce matin, et vingt quatre qui pourront jouer ce soir… Il apparaît avec clarté qu’il y en aura au moins deux qui ne pourront pas jouer avec les accoudoirs aujourd’hui… C’est comme ça qu’on crée des jalousies. Il faudra que je dise à Eric d’être plus vigilant et d’insister auprès de l’Inspection l’année prochaine pour qu’on aie un bus avec plus d’accoudoirs…
(D’un autre côté, l’année prochaine, il y aura qui auront déjà joué …)

Bon.

Maintenant, il y en a qui révisent, et d’autres qui font semblant d’essayer de dormir… et d’autres qui ont sorti leurs partitions et qui révisent « le temps a laissé son manteau dont ils ont enlevé la page… mais pas trop… Du coup , je regarde mes partitions, et je m’aperçois qu’on sait presque tout… mais pas trop !

9h05    Christine fait la tortue. Maintenant que tout le monde veut voir, elle ne veut plus. C’est bien une fille. Alors Cathy, qui est allée en Egypte, fait son intéressante aussi. Du coup, Danièle fait plein de photos, et, comme je demande à Caroline comment s’appelle celle qui est à côté de Brigitte et qui fait des photos,  Brigitte est fâchée parce qu’elle s’appelle Nicole (enfin, c’est plutôt Nicole qui est fâchée parce qu’elle ne s’appelle pas Brigitte). Alors Sophie m’appelle Charles-Edouard et Christine invente un jeu de deviner les prénoms avec la première lettre et Nicole n’est plus fâchée (et Brigitte non plus).

9h21    On voit l’étable où le papa d’Eric est né.
Et c’est le péage de Macon. C’était bien la peine de se lever tôt et d’attendre !

9h27    Des trucs tombent sur Anne-Marie. Le rang du fond (les places de ceux qui font le bazar) essaie de chanter. On les arrête. Ils chanteront en revenant, avec les trucs à boire.

9h30    Anne-Sophie annonce à tout le monde qu’on est perdus. Tout le monde crie qu’il faut tourner au rond point. On tourne, et on est encore plus perdus, mais ce n’est pas grave. Christine en profite pour demander des conseils de jardinage et décide finalement de faire mourir ses rosiers. Pendant ce temps là , le bus, livré à lui même, tourne à droite, et à gauche, et encore à gauche et tout le monde dit « Oui, c’est là ! », et on n’est plus perdus. Et Danièle en profite pour caser quinze bébés crassula (au fait : « Les Crassula sont en général des plantes en touffes, tantôt elles ont un port dressé, ou bien retombant. Certains sont nains avec des feuilles exceptionnellement succulentes, d'autres sont buissonnants ou prennent les proportion d'un arbre, comme le Crassula ovata de 2m50 de hauteur et de largeur… »).

Et on est arrivés, et on n’est pas les derniers (sauf Sébastien qui prend le train…)

 

Le Concert à Macon - Le grand jeu

Bon,

On est descendus du car, on est allé jusqu’au théâtre, et je suis revenu chercher mon sac que j’avais oublié dans le car.
 On a tourné, on est entré (des artistes) et on est descendu de la scène dans la salle « les hommes, c’est là, les alti, c’est là, les sopranes, c’est là, et ne vous asseyez pas aux places réservées et vous avez des chemises vertes là, avec l’ordre des partitions, les hommes, c’est là, les alti, c’est là, les sop… »
Et tout le monde fait bien comme il faut et on s’assied comme si on attendait que le spectacle commence, alors les filles se distribuent des gâteaux et il est 10 heures.

Et on va commencer sans Auxerre, et on va travailler jusqu’à midi, et on pourra faire pipi après. Et Daniel explique qu’il faudra aller chercher le quatuor à cordes à la gare de Mâcon Loché, et on répètera avec eux à 13 heures. Et quand on sera sur scène, il faudra changer de côté, sauf les alti parce qu’elles restent au milieu, et il explique tout le reste, et on pourra refaire pipi à 17 heures.
Annick l’écoute bien… et on commence par Fable (les hommes courent après les femmes…), et on s’arrête, parce que pour « baisers », la partition où il y avait du fluo dessus est perdue… Annick la retrouve et on y va. Bon, elle a coupé les alti en deux, du coup, elles vont aussi se tromper de côté en montant sur scène cet après-midi !
Pour la « Danse à Saint-Dillon », on dirait que quelqu’un a rajouté des paroles pendant qu’on ne regardait pas.
Bon, voilà « Sensations ». Celui là, au moins, on le sait ! On va faire sensa… …Auxerre arrive… « les hommes, c’est là, les alti, c’est là, les sopranes, c’est là, et ne vous asseyez pas aux places réservées et vous avez des chemises vertes là, avec l’ordre des partitions, les hommes, c’est là, les alti, c’est là, les sop… »
Maintenant, « le temps a laissé son manteau », mais c’est celui de Debussy. On laisse Annick et ses amies entre elles, et Daniel profite d’une pause pour nous dire de sortir l’autre version. Il y en a qui vont faire pipi, alors que ce n’est pas encore l’heure !.. et le temps a encore laissé son manteau, mais avec nous, cette fois.
« Donne, donne, donne »… ça donne bien.
« Mignonne, allons voir si la rose ». C’est Annick qui conduit, elle nous parle gentiment, alors, on fait tout bien comme elle dit. (ça fait du bien, quand c’est juste, de temps en temps). « Le parapluie » : C’est Catherine qui conduit, alors on fait « au joli bois », et ensuite, les alti expliquent qu’il faut échanger les parapluies et les paradis… nous, on s’en moque, on fait toum toum …
« agité » : On a bien fait « par là », alors tout le monde est content…

Et c’est midi, et on fait pipi, et Sébastien n’a pas eu de train … et les bouchons s’envolent et les verres se remplissent et tout va bien.

Et on va pouvoir jouer. (Tiens, au fait, Sébastien est là.)
 

REGLE DU JEU

Les joueurs sont répartis en six équipes. Chaque équipe a un ou plusieurs objectifs. Normalement, tous les joueurs savent à quelle équipe ils appartiennent…

Equipe numéro 1 : les enfants :

Cette équipe a le numéro 1 parce que je ne pouvais pas la mettre en dernier, alors, je l’ai mise en premier, après avoir écrit la suite (merci au traitement de texte), ce qui fait que, comme j’ai déjà mis les numéros dans la suite, il va falloir tout décaler. J’aurais pu mettre numéro zéro, mais ça n’aurait pas été gentil, alors, soit je décale tout, soit il y a deux équipes numéro 1, (ou je mets le numéro 1,5 pour les techniciens ?). Bon, c’est trop compliqué, on fait comme ça, de toute façon, je suis sûr de me planter dans les numéros des équipes…

Equipe numéro 1 : les techniciens :

Objectif des techniciens :
Les techniciens ont un seul objectif : perturber les joueurs (comme les musiciens : voir ci dessous). Ils disposent d’armes redoutables : la pause syndicale, les projecteurs (qui permettent de ne pas éclairer le chef de chœur, la sono (qui permet de saboter ce qui, éventuellement, pourrait être juste), la répartition des micros de scène (voir équipe numéro 5).
Ils ont également deux atouts qu’ils ne peuvent jouer qu’une fois chacun : glandouiller en discutant et discuter en glandouillant.
Ils jouent contre tout le monde.
Ils gagnent si Daniel part avant la fin de la partie.

Equipe numéro 2 : les musiciens :

Les musiciens ont un seul objectif : perturber les joueurs (comme les techniciens : voir ci-dessus).
Ils sont répartis en trois équipes : le quatuor, les autres musiciens et le pianiste, qui est considéré comme membre de l’équipe parce qu’il a le droit de toucher au piano.
Ils disposent d’armes redoutables : le train qui arrive en gare de Macon Loché, le violoniste (voir le paragraphe « les femmes »), le violon, le violoncelle, le piano, la guitare, la contrebasse, la batterie…(il y en a que je n’ai pas vus ?)
Ils peuvent se faire assister ponctuellement par quelques joueurs des équipes numéro 4 et 5, armés de kazous.
Ils ont un atout qu’ils ne peuvent utiliser qu’une fois : les cornemuses.
Ils jouent contre tout le monde, sauf le pianiste qui joue tout seul, (comme un pied) contre Catherine.
Ils n’ont pas besoin de gagner : ils sont payés.

Equipe numéro 3 : les chefs de chœur :

Les chefs de chœur jouent contre tout le monde, ils ont chacun des objectifs différents :

Objectif de Daniel :
Daniel a un seul objectif : faire en sorte que la partie se termine le plus tôt possible.
Il gagne si on peut faire pipi à 5 heures et finir de manger avant minuit.

Objectifs d’Annick :
- regrouper ces choristes qui savent les chants qu’elle dirige, (voir équipe numéro 4).
- faire chanter « n’en croyez rien, je suis à votre entière disposition mais ».
Elle gagne si on chante « agité ».

Objectifs de Catherine :
- faire en sorte que la partie dure le plus longtemps possible. Pour cela, elle a le droit de d’aller chercher le quatuor pendant qu’on l’attend, de faire faire « nnnnn » à tout le monde ou de trouver d’autres idées jusqu’à ce que ça énerve Daniel.
 - Faire disparaître le pianiste.
Elle gagne si elle reste jusqu’à la fin de la partie.

Equipe numéro 4 : les femmes :

Les femmes jouent contre tout le monde et les unes contre les autres : elles ont deux objectifs, (sauf Danièle, qui a un seul objectif : retrouver son sac à main) :
- avoir la vue sur le violoniste. (elles doivent pour cela utiliser toutes les opportunités, en particulier faire semblant de se regrouper quand Annick le demande (voir équipe numéro 3), utiliser la répartition en alto 1 et alto 2, faire semblant de se pousser pour faire de la place aux hommes (voir équipe numéro 6). Elles peuvent également profiter de l’entrée des kazous pour changer de place, ou de tout moment d’inattention…
- empêcher les hommes de gagner (voir ci-dessous).
Danièle gagne si elle retrouve son sac à main.

Equipe numéro 6 : les hommes :

Les hommes ont deux objectifs :
- conquérir du terrain sur les femmes pour être moins serrés ( pour cela, ils doivent entrer les premiers sur scène et dépasser la ligne qui marque le début du territoire des alti.
- faire en sorte qu’on les entende : pour cela, ils doivent utiliser tous les chants où ils peuvent brailler le plus fort possible, en particulier dans la ballade nord-irlandaise, et essayer de se placer sous les micros (voir le premier objectif).
Ils ont droit à l’aide de Sébastien, qui a fini par trouver un train, et à l’aide des femmes qui poussent vers la droite pour voir le violoniste.
(Si les hommes chantent assez fort, les alti reculent à cause du bruit, et les hommes peuvent gagner du terrain. La stratégie pour les hommes est donc relativement simple.)
Les hommes perdent un point à chaque fois qu’un chef de chœur leur dit « plus fort, les hommes ». Ils gagnent un point à chaque fois qu’un chef de chœur ne leur dit rien.
 

Equipe numéro 7 : le directeur de l’IUFM :

Le directeur de l’IUFM joue contre tout le monde : il a un seul objectif :
- faire en sorte que la partie commence le plus tard possible.
Il perd si la partie commence sans lui.


Je le savais : du coup, je me suis trompé dans les numéros des équipes…
Bof…D’ici à ce qu’on rejoue, j’aurai le temps de remettre tout ça au propre…
Ou remettre les enfants en équipe numéro 5 ?..

… Bon,

On a bien joué. Presque tout le monde a gagné (surtout Danièle, voir équipe numéro 4) (il va falloir que je fasse très attention quand je corrigerai les numéros !), et on est dans le bus… et on n’a pas changé de place, mais plus personne ne pense aux accoudoirs parce que Cathy est en train de conduire (le chœur, pas le bus)…

Avant qu’on ne parte, Anne-Sophie a compté si tout le monde était là, et comme sébastien est reparti en train, on est autant, sauf s’il y en a un qui a pris le bus d’Auxerre et qu’on en a ramené un de Nevers, mais ils s’en rendraient compte dans le bus d’Auxerre, ou dans celui de Nevers…

On est partis après les cornemuses, parce qu’au début, quant on mangeait, on a chanté, et puis, il y en a qui ont crié « le violoniste », alors, il s’est levé et il a pris son violon, et les filles ont poussé des cris, et il a joué des trucs qu’on a écouté, comme Thaïs et c’est facile de se concentrer sur ce que j’écris pendant que tout le monde essaie de chanter « Steal Away » et que les alti veulent organiser une répétition de pupitre sur la bande d’arrêt d’urgence !
Bon, alors, le violoniste a invité ses copines à jouer des trucs avec lui, et ils ont rejoué la marche nuptiale, et le cygne et un peu de suite pour violoncelle, et après, c’était les cornemuses, et, comme il n’y avait plus rien à boire, on est parti.

Et voilà
 

 

Le concert à Ahuy

Bon,

Au départ, c’est Joseph qui avait dit que ce serait bien de faire un concert fin janvier, avec une autre chorale, parce que c’est bien de faire des concerts, et que c’est plus facile à deux.
Finalement, c’était à Ahuy, avec « l’Eau Vive », dans l’église, et en février (mais début février, alors, ça allait …
… Eric a mis le programme sur le site pour qu’on puisse se rappeler ce qu’on chantait, et, à la répétition, Joseph nous a bien re-expliqué comment on chantait Malaïka, (lentement pour qu’on puisse prendre des notes) : bien chanter la troisième partie après la deuxième et la première, et encore celle qu’on avait chanté avant celle qu’on chante au début, mais deux fois et ne pas faire « oh oh oh » trop fort et la coda à la fin, et on a tout bien chanté… Et Jean-Marie avait apporté sa chemise jaune pour que je la prenne parce que je n’en avais pas, et je l’ai oubliée, mais je ne l’avais pas fait exprès.

Et hop, c’était bientôt le concert, et les estrades volaient dans Outlook Express, et finalement, c’était le soir.

Bon,

L’avantage, avec Ahuy, c’est que c’est tout près. Tu roules, tu roules, tu roules et tu continues tout droit et tu suis les pancartes « centre ville » et voilà. Ensuite, tu t’arrêtes, tu te gares, tu demandes au monsieur où est l’église et il t’explique, et tu demandes si on peut y aller à pied et il te dit que non, ce n’est pas loin, mais ça monte. Alors, tu redémarres et tu montes en voiture à l’église, et finalement, c’est vrai que ce n’est pas loin, mais comme il n’y a pas de place pour se garer, tu vas redescendre, mais comme il faut manœuvrer parce qu’il y a une autre voiture qui arrive, finalement, tu poses ta voiture n’importe comment sur le parking de l’église, comme les autres, parce que, maintenant que tu es là, tu ne vas quand même pas redescendre.

Bon,

A l’église, tous les choristes de l’Eau Vive, qui sont déjà arrivés, ont installé les estrades qui ont réussi à venir grâce à Outlook Express, et Michel a apporté ma chemise jaune. Pendant que je m’habille, il montre à tout le monde les affiches du bal trad’ (quand Joseph l’avait annoncé, je me suis demandé pourquoi la chorale organisait un ball-trap… mais, bon, comme ça avait l’air de plaire à tout le monde, je n’ai pas osé demander.)
Pendant que je m’habille, je constate également que Joseph avait raison : l’église est chauffée, mais je constate également que c’est un chauffage spécial (par le sol, paraît-il), qui donne très bien l’illusion que l’église n’est pas chauffée.

Bon.

Je vais faire un tour dehors, pour ranger ma chemise pas jaune dans ma voiture et me réchauffer un peu, et je tombe sur Danièle et Jacques et Guy et Rachel, qui sont venus nous écouter. Comme Rachel est malade, je leur montre une place devant, dans un coin où il semble que le chauffage est moins froid qu’ailleurs… pendant ce temps là, Joseph nous dit qu’il faut qu’on s’installe et personne n’y va, et l’Eau Vive fait réviser les accompagnements de piano à Yves, et Claude Martin dit bonjour à tous ceux qu’il connaît.
Et hop… Joseph nous appelle pour répéter les chants communs. Les premiers arrivés prennent les petites estrades pour pouvoir voir les chefs, et les autres cherchent des trucs où on peut monter et, bon, finalement, personne ne tombe et on peut répéter.
Et les choristes de l’Eau Vive s’en vont, et ils nous laissent la place pour répéter et on peut se desserrer et chercher des endroits où on ne risque pas trop de tomber, et la température en profite lâchement pour tomber de trois degrés dans les rangs, (c’est peut-être à mettre en rapport avec le fait qu’on est moins serrés : Joseph avait encore raison : à deux chœurs, c’est mieux !)

Bon.

On répète les trucs qu’on va chanter, mais pas tous, pour bien mélanger les partitions qu’on avait classées grâce au programme qu’Eric avait mis en ligne…
Et hop… On a fini le raccord et on a le temps de mettre nos pulls et nos manteaux et d’aller faire un tour dehors et de dire bonjour aux gens qu’on connaît qui sont venus et tout ça pendant que les gens finissent d’entrer en disant qu’il fait froid et c’est combien l’entrée et c’est combien le programme et on donne ce qu’on veut…
Et Joseph nous dit d’aller au fond de l’église, et personne n’y va et finalement, on y va et on se met en ordre pour entrer et Françoise qui n’est pas venue au fond avec nous dit un petit mot à tout le monde et on se tait et on l’écoute parce qu’on la connaît.
Et hop, on entre, en ordre, et on trouve des places où on ne tombe pas et où on voit Joseph, et on a même réussi à remettre nos partitions en ordre et personne n’a oublié de retirer son pull, et on peut chanter…
Et tout va bien, et Joseph n’oublie pas de présenter et de faire saluer Anne-Sophie, et Chantal, et Delphine pour qu’elles se fassent applaudir aussi.
Et on chante Malaïka, comme si on savait l’ordre, et les ténors et les filles font bien les animaux et on fait mon amant de Saint-Jean en bis et c’est tout, parce qu’il ne faut pas exagérer et que le chauffage continue à ne pas chauffer.
Et on écoute l’Eau Vive chanter des chansons qu’on connaît et des chansons qu’on ne connaît pas et l’Ave Maria rigolo.
Et c’est le moment des chants communs… et il faut encore enlever les pulls.

Et voilà. Joseph a l’air content. De toute façon, il est content que ce soit fini. Nous, on déambule un peu en parlant avec les gens qu’on connaît en restant bien dans l’allée pour empêcher les choristes de l’Eau Vive de ranger les estrades, et il est tard, alors, on finit par attendre que les voitures qui sont arrivées après les nôtres soient parties pour pouvoir aller se coucher…

Au chaud !
 

 


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